En ce début de printemps encore frais, voici un accompagnement des plus traditionnels, que l'on peut prendre le temps de réaliser soi-même pour un déjeuner de dimanche !
Pour cette recette j'ai utilisé :
environ 1 kg de pommes de terre (les miennes étaient à chair ferme donc je les ai fait cuire un peu plus que si j'avais voulu les garder entières, mais il vaut mieux des pommes de terre à chair tendre)
25 à 50 cl de lait (selon la consistance souhaitée)
du beurre demi-sel (en quantité selon le goût de chacun, on peut aussi ajouter un peu de crème fraîche épaisse)
sel, poivre, muscade
Après avoir fait cuire mes pommes de terre avec leur peau (pour garder un maximum de goût) dans l'eau bouillante salée, je passe les morceaux de pommes de terre épluchés et encore tièdes au moulin à légumes, en utilisant la grille avec des trous de taille moyenne (j'ai 3 grilles, une a des trous plus fins et une autre des trous plus gros), ce qui prend un peu de temps. Je récupère la chair de pomme de terre passée directement dans la casserole où je rajouterai le lait et le beurre. On peut utiliser aussi un presse-purée manuel mais il sera difficile d'obtenir ainsi une purée lisse.
Si on veut préparer la purée à l'avance, le mieux est de réserver la chair de pomme de terre obtenue et de réaliser la dernière étape juste au moment de servir, car la purée, une fois terminée, n'est pas facile à réchauffer.
Au début j'ai eu l'impression d'avoir mis trop de lait, puis la chair de pomme de terre a absorbé le liquide, ce qui a donné une purée de bonne consistance, ni trop liquide, ni trop ferme. J'ai utilisé mon presse-purée pour bien homogénéiser le tout, mais il restait des petits grains plus fermes (et plus petits que les trous de mon presse purée), peut-être à cause de la chair ferme de mes pommes de terre.
J'ai donc décidé de passer ma purée au tamis, étape qui n'aurait sans doute pas été nécessaire avec une variété de pommes de terre plus adaptée.
J'ai remis la purée à chauffer et j'y ai incorporé du beurre demi-sel, et rajouté du sel. C'est à ce moment là que l'on rectifie l'assaissonnement selon son goût, avec de la crème et/u de la noix de muscade, du poivre...