Risotto de coques

Mon premier casier Poiscaille fin janvier a été l'occasion de retrouver une saveur de mon enfance, les coques !

Quel plaisir de récupérer à mon épicerie bio habituelle (qui fait donc point relais chaque mercredi pour le réseau Poiscaille) ce premier casier (à la fraîcheur irréprochable), dont j'ai choisi le contenu parmi différents choix possibles la veille au soir, en fonction de la pêche du début de semaine, et de savoir non seulement d'où les produits viennent, mais qui les a pêchés et selon quelle méthode ! Cette fois, ces coques ont été pêchées par Marion Tebba, dans la Baie de Bourgneuf (en Loire Atlantique), en pêche à pied.

Ce qui est aussi très agréable, c'est que le site est une mine d'informations pour savoir comment conserver et préparer tous les produits de la mer - on ne risque donc pas de gâcher cette marchandise exceptionnelle ! ainsi qu'une mine de recettes et de tutoriels divers.

J'ai choisi cette fois d'ouvrir mes coques à la poêle et d'en faire un risotto (même si je n'ai pas suivi la méthode du vrai risotto italien). J'ai fait cuire du riz rond demi complet séparément, puis ajouté les coques cuites avec un peu de crème fraîche épaisse, ce qui a donné un résultat un peu trop salé.

J'ai eu des moules dans mon casier suivant et j'ai alors fait cuire un volume de riz rond demi complet dans un volume d'eau et un volume de bouillon des moules (contenant également du beurre, du vin blanc et des échalotes), et c'était parfait de cette façon.

Je rince d'abord simplement les coques (après en avoir éliminée une seule qui restait ouverte), qui - service très appréciable - m'ont été livrées parfaitement dessablées !

Je les fais revenir dans une poêle avec un peu de beurre (doux de préférence) et une échalote hachées.

Elles s'ouvrent alors très rapidement.

Ensuite je les "épluche", ce qui va assez vite.

J'ajoute alors une cuillère à soupe de crème fraîche au reste de bouillon au fond de la poêle.

J'y fais réchauffer les coques, avant d'ajouter le riz cuit et du persil frais haché.

Ces coques étaient délicieuses, et le fait de connaître leur histoire et d'aider un pêcheur français respectueux de la nature de mieux vivre de son travail, leur a donné une saveur encore plus particulière !